Il est parfaitement normal de se tourner vers l'avenir et de réfléchir à la manière dont notre monde et nos vies pourraient changer dans les décennies et les siècles à venir. Le point de départ de ces spéculations est toujours le moment présent - les problèmes de notre époque. Beaucoup commencent, par exemple, par la question en cours de la production maximale mondiale de pétrole et de gaz, qui sont toujours nos principales sources d'énergie.
Un micro-onde cosmique
La première source d'énergie alternative dont l'équipe a parlé lors du congrès était l'énergie solaire. Mais pas dans le sens où nous le savons encore : Car les scientifiques proposent de mettre une centrale solaire géante en orbite rapprochée autour de la Terre. Cela résoudrait tous les problèmes qui nous empêchent actuellement d'utiliser le soleil au maximum : les nuages, l'emplacement (à la fois le choix du site et la nécessité de disposer de
plusieurs sites pour un fonctionnement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7) et l'infrastructure pour transférer l'énergie vers le sol solide. L'énergie obtenue peut être transférée à la surface de la terre par le biais du rayonnement micro-ondes.
Toutefois, ce système présente un ou deux inconvénients. D'une part, elle entraînerait des coûts énormes pour la construction et la mise en service ; selon les premières estimations, ceux-ci pourraient même s'élever à plusieurs dizaines de milliards de dollars américains. Deuxièmement, l'orbite devrait être constamment ajustée pour compenser l'attraction gravitationnelle de la lune et d'autres influences, ce qui n'est pas facile et, surtout, pas bon marché.
Le transfert d'énergie s'avère également particulièrement difficile. La génération d'un faisceau de micro-ondes et sa transmission vers la terre nécessitent une énorme antenne au sol (environ 1 km de long) et un récepteur au sol encore plus grand (jusqu'à 5 km de diamètre). Un faisceau mal orienté aurait des conséquences catastrophiques et transformerait tout sur son passage en un rôti de Noël croustillant. Une pensée très effrayante, compte tenu des risques d'erreur de calcul ou d'une possible influence criminelle.
Néanmoins, l'idée est déjà étudiée par trois agences spatiales qui en sont fières : la NASA, la JAXA du Japon et la CNSA de Chine. La technologie n'en est qu'à ses débuts, mais la recherche bat son plein et la technologie se perfectionne lentement mais sûrement.
Un vent de changement
Les scientifiques ont une autre alternative au pétrole, au gaz et à l'énergie nucléaire dans leurs manches, ce qui, à notre avis, semble plus réaliste. L'idée derrière cette source d'énergie alternative est de donner aux éoliennes une véritable cure de jouvence et de transformer les moulins à vent géants en véhicules aériens sans pilote (UAV) reliés à une station au sol par un câble.
Les éoliennes actuelles s'arrêtent souvent parce que le mouvement des masses d'air à la hauteur d'une éolienne standard est relativement irrégulier. Les drones, en revanche, peuvent atteindre une hauteur de 200 mètres jusqu'à un kilomètre. Le vent à cette hauteur est beaucoup plus fort et plus stable.
Les énergies fossiles représentent encore 85% du mix énergétique au niveau mondial. Un chiffre important qui tend cependant à se réduire, grâce aux efforts consentis par la majorité des Etats. L'Europe s'inscrit dans ce courant : son cadre pour le climat et l'énergie à l'horizon 2030 vise à porter la part des énergies renouvelables à au moins 27%. La France n'est pas en reste : moins de nucléaire, moins de fossile, plus de vert ! L'Hexagone se fixe un objectif de 32% d'énergies renouvelables dans notre consommation brute. Une évolution que certains jugent trop lente : d'après une étude du groupe BP, en 2035, 79% de la demande énergétique mondiale sera encore couverte par les énergies fossiles.
Pourtant, les alternatives existent, il ne reste qu'à les imposer progressivement. Quelles sont ces énergies de demain, tant attendues ? Le point sur les différentes pistes étudiées, aussi bien dans le monde de la recherche que dans celui de l'industrie.
Un générateur peut être monté soit sur un drone (dont les pales de rotor produisent de l'électricité), soit sur une station au sol (où le drone produit de l'énergie en déplaçant le câble sous l'influence du vent). En théorie, il s'agit d'une source d'énergie presque parfaite : disponible à tout moment et en tout lieu, inoffensive pour la nature et sans F E coûteux.
Cependant, l'idée n'est pas non plus entièrement nouvelle : les premiers projets comparables ont été proposés dès les années 70. Cependant, la tâche de contrôler un objet volant à une altitude relativement basse le long d'une trajectoire complexe nécessite une grande puissance de calcul. Les ordinateurs à la fois assez puissants et compacts pour les petits objets volants n'ont été mis sur le marché que ces dernières années.
L'idée prend de l'ampleur et devient plus réaliste : un logiciel à plateforme ouverte a été développé et mis en ligne pour tester à la fois la conception structurelle et la conception des véritables drones en action et pour lui donner un coup de patte final par le plus grand nombre de personnes possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez même donner un coup de main aux examinateurs. Voir ce site web pour plus d'informations.
Y a-t-il d'autres options ?
En plein dans le mille ! Vous avez probablement entendu parler de l'énergie géothermique et marémotrice et de divers types de biocarburants. Les meilleurs esprits du monde font de leur mieux pour examiner de près toutes les options de sources d'énergie alternatives, mais le Saint Graal n'est pas encore à portée de main, car chaque scénario a ses avantages et ses inconvénients.
Qui sait ? Peut-être que dans 20 ou 30 ans, il n'y aura plus de centrales électriques fumantes, car elles ont déjà été remplacées par des drones planant au-dessus des paysages urbains et des horizons du monde qui ont changé de façon spectaculaire. Si nous avons éveillé votre intérêt, jetez un coup d'œil à notre site web "Terre 2050", où vous trouverez de nombreuses prévisions d'experts, de futuristes et d'internautes. Vous pouvez également partager avec nous votre vision de l'avenir. Qui dit que cela pourrait ne pas être réalisé à un moment donné ?